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domingo, 28 de junio de 2015

RSF: 100 Héros de l'information


À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2014, Reporters sans frontières (RSF) publie pour la première fois une liste de “100 héros de l’information”. Dotés d’un courage exemplaire, ces “100 héros” contribuent, par leur travail ou leur combat, à promouvoir la liberté prévue par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, celle de “chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit”. Les “100 héros” mettent leur idéal “au service du bien commun”. À ce titre, ils ont valeur d’exemple. “La Journée mondiale de la liberté de la presse, dont Reporters sans frontières fut à l’origine, doit être l’occasion de saluer le courage de ces journalistes et blogueurs qui sacrifient chaque jour leur sécurité et parfois leur vie à leur vocation, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Les “héros de l’information” sont une source d’inspiration pour toutes les femmes et tous les hommes qui aspirent à la liberté. Sans leur détermination et celle de tous leurs semblables, il ne serait pas possible d’étendre le domaine de la liberté tout court”.


Depuis 2005, Ali Lmrabet est un homme muselé dans son pays : il a été condamné à dix ans d’interdiction de l’exercice de la profession de journaliste pour avoir écrit dans un reportage pour El Mundo que les populations sahraouies établies dans les camps de Tindouf en Algérie étaient des “réfugiés” et non des “séquestrés”, discours qui va à l’encontre de celui des autorités marocaines. Peine qui n’existe nulle part dans le code pénal marocain. En 2003, la publication, dans son hebdomadaire Demain, de caricatures sur la monarchie et la reproduction d’un entretien avec un ancien prisonnier de gauche dans lequel il affirmait être “républiquain”, lui avait déjà valu d’être condamné à trois ans de prison ferme pour “atteinte au respect dû au roi”. Après huit mois d’incarcération et une grêve de la faim de 50 jours, il a été libéré en janvier 2004 sur grâce de Mohammed VI. Aujourd’hui, ce journaliste indépendant vit à Tétouan. Il anime depuis 2011 le siteDemain onlinebravant l’interdiction qui lui a été faite. “Sans censure ni autocensure autre que celle qui touche à l’honneur et à la dignité des personnes”, comme il le revendique.

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