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sábado, 18 de julio de 2015

COMMUNIQUÉ DE PRESSE AU SUJET DE LA GRÈVE DE LA FAIM d’ALI LMRABET

Nous ne laisserons pas Ali Lmrabet mourir des suites de sa grève de la faim commencée le 24 juin 2015
Manifestation de solidarité avec Ali le 25 juillet 2015 par une grève de la faim symbolique par celles et ceux qui le peuvent
Place des Nations. devant le Palais des Nations-Unies à Genève, ce samedi 25 juillet à 14h30

Par notre rassemblement citoyen, ce samedi 25 juillet 2015 à Genève, nous voulons alerter l’opinion mondiale que le journaliste marocain Ali Lmrabet, dont nous connaissons toutes et tous, la probité intellectuelle, le courage et la détermination, risque de mourir.
Par cette grève de la faim, dont la durée a atteint un mois (24 juin-25 juillet 2015), Ali Lmrabet proteste contre la privation de ses droits de citoyen marocain. En effet, le pouvoir autocratique de Rabat, lui refuse de manière arbitraire non seulement une attestation de résidence, le renouvellement de son passeport, mais toutes les autorisations lui permettant de relancer ses journaux et d’exercer librement son métier de journaliste au Maroc
Après avoir épuisé tous les recours juridiques dans son pays pour recouvrer ses droits, protesté devant la 29e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, où à  partir du 23 juin il a participé comme invité, il ne restait à Ali que l’alternative dramatique de la grève de la faim.
À ce jour, les autorités genevoises ont protesté auprès du Roi du Maroc lui même, elles ont avisé le Conseil Fédéral sur le sort inacceptable d’Ali, saisi l’Ambassadeur de la mission Permanente du Royaume du Maroc auprès de l’ONU à Genève, mais en vain.
Une campagne de presse internationale a relayé ces protestations qui sont également celles de milliers de citoyens de part le monde. Le pouvoir marocain reste droit dans ses bottes et persiste dans le déni des droits du journaliste Ali Lmrabet

Par notre rassemblement du 25 juillet et notre grève de la faim symbolique avec Ali, nous espérons faire entendre raison au pouvoir marocain et le contraindre dans les meilleurs délais à délivrer à Ali Lmrabet toutes ses pièces d’identité, lui permettant de rejoindre son pays et d’éviter une issue fatale suite à sa grève de la faim.

Nous vous remercions de votre solidarité et vous attendons aussi nombreux que possible ce 25 juillet 2015 à Genève

Pour le comité d’organisation
Prof. Christiane Perregaux
Prof. Ahmed Benani 
Genève, le 17 juillet 2015

Pièces jointes : historique de l’affaire Ali Lmrabet
Lettre des autorités genevoises et au médecin cantonal de la République de Genève
  


Historique

Le journaliste mondialement connu, Ali LMRABET, privé de ses papiers d’identité par l’État marocain, proteste devant l’ONU, Place des Nations à Genève, le 23 juin 2015 à 14h30


Le 11 avril 2015, le jugement moyenâgeux qui avait condamné Ali Lmrabet à l’interdiction de la profession de journaliste au Maroc durant dix ans et à la fermeture de ses deux journaux satiriques a pris fin. 

Pendant ces dix dernières années, ce journaliste n’a bénéficié d’aucune mesure de « grâce » ni d’un seul jour de « réduction de peine ». Il a intégralement purgé sa condamnation de dix ans de goulag intellectuel et professionnel durant laquelle il n’avait pas le droit d’écrire une seule ligne dans la presse de son pays, ni de donner son avis sur les ondes d’une radio ou d’apparaître à la télévision. Rien ! 

Mais pourquoi donc un pays aussi « sympathique » que le Maroc, qui fait ces dernières décennies grand étalage de son ouverture démocratique, condamne un journaliste à ce cruel ostracisme ? 
Simplement parce que ce journaliste, lauréat d’une douzaine de prix internationaux a eu l’honnêteté de déclarer à une publication de son pays en 2005, que les réfugiés sahraouis des camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie, sont des réfugiés, selon l’ONU, et non des « séquestrés du Front Polisario », comme le clame la propagande officielle marocaine.
Ceci n’est pas une opinion personnelle, ce n’est ni un parti pris, ni un délit, c’est un fait. D’ailleurs, les documents diplomatiques publiés récemment dans Twitter par un hacker du nom de « Chris Coleman », révèlent que dans sa correspondance officielle avec les Nations Unies, le Maroc n’utilise jamais le terme « séquestrés », mais plutôt celui de « réfugiés ». 
Le 11 avril 2015, Ali Lmrabet a donc cru que l’interdiction d’exercer son métier était finie et qu’il pouvait enfin relancer ses journaux. 

Mais, depuis le 20 avril, les autorités marocaines refusent de lui renouveler ses pièces d’identité. Comme il n’a pas de carte d’identité nationale, subtilisée après une agression policière en 2012, et que son passeport biométrique arrive à expiration le 24 juin prochain, le 25 juin 2015 Ali Lmrabet deviendra le premier citoyen « sans-papiers » de l’histoire du Maroc. 
Les autorités marocaines utilisent cette méthode extrême, illégale et scandaleuse, pour une seule raison : l’empêcher de relancer ses journaux, violant ainsi leur constitution qui garantit pourtant le droit à la liberté d’expression. 

Si  même le bon dieu accepte l’existence du diable, pourquoi donc le gouvernement marocain, n’admet aucune autre opinion qu’il assimile à une forme ouverte de     dissidence ?

A partir du 23 juin, Ali Lmrabet, qui a participé comme invité à la 29e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, a décidé de protester à sa manière pour réclamer non pas une faveur, mais un droit dont nul au Maroc ou ailleurs ne peut l’en priver. 

Il le fera en face du Palais des Nations Unies à Genève, lieu qui symbolise à ses yeux le dernier rempart contre les violations des droits de la personne humaine. 
Contacts :
 
Ali Lmrabet
Tel : 0767556027

Ahmed Benani : 

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