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lunes, 27 de julio de 2015

elgoual: En grève de la faim depuis le 24 juin à Genève : l'opposant marocain Ali Lmrabet refuse d’être hospitalisé

L’affaire du journaliste et opposant marocain, Ali Lmrabet, en grève de la faim depuis le 24 juin dernier, est encore loin de connaître son épilogue.
Ce lundi matin, 27 juillet, l’homme,  qui a planté sa tente à Genève face à l’édifice des Nations unies, areçu la visite d'un journaliste français et de plusieurs autres personnes. Visiblement très fatigué, on lui a ramené, sur le coup, un médecin qui l’ausculté et lui a recommandé, avec l'accord de sa famille, de se faire hospitaliser en raison du nombre important de jours en grève de la faim. Pour le médecin, « ces jours sont à la limite de ce que peut supporter son corps et son âge », mais le concerné a « refusé »,préférant rester là où il se trouve depuis plusieurs jours, jusqu’à qu’à ce qu’il soit rétablit dans ses droits.
Les revendications d’Ali Lmrabet sont simples. Il demande à ce que soient renouvelés ses papiers d’identité marocains, et de pouvoir relancer, chez lui au Maroc, ses journaux satiriques interdits en 2003.
Entre temps, plusieurs organisations et défenseurs des droits de l’Homme ainsi que des journalistes ont adressé une lettre au roi Mohammed VI pour réclamer la délivrance des documents administratifs au journaliste, et voir, ainsi donc, cette affaire prendre fin d’une manière définitive.
Une lettre cosignée par Reporters sans frontières, sa section espagnole, d’autres organisations internationales des droits de l’homme et de nombreuses personnalités, dans laquelle on rappelle  que « sans certificat de résidence, passeport et autres documents relatifs à la fonction de journaliste, Ali Lmrabet deviendrait ainsi le premier Marocain à être privé de ses droits civiques et politiques ».
Son comité de soutien commence, quant à elle, à s’inquiéter pour sa santé. « Je suis inquiet car il est déterminé à aller jusqu’au bout. Il ne demande rien d’autre qu’un droit des plus élémentaires. Il n’est pas question de bras de fer. Nous voulons simplement alerter sur la gravité de la situation», a déclaré l’ancien détenu politique Ahmed Marzouki, responsable du comité.
Les autorités marocaines nient à Ali Lmrabet sa domiciliation chez son père à Tétouan et le privent ainsi d’un certificat de résidence dont il a besoin pour renouveler ses papiers. Sa carte d’identité lui a été arrachée de force par des inconnus et son passeport est venu à expiration.

Mohamed B/Agences

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