Suivre Ali Lmrabet

Petition online:http://ow.ly/P1An4

aliwithoutID.blogspot.com (Anglais) /alisinpapeles.blogspot.com (Espagnol)

@AliLmrabet #alilmrabetID

domingo, 12 de julio de 2015

Dermainonline: La police de Tétouan arrête un activiste qui s’est solidarisé avec Ali Lmrabet

arrestation activiste solidaire

La police de Tétouan a procédé samedi 11 juillet à l’arrestation d’un activiste de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) qui manifestait pacifiquement devant le consulat espagnol, avenue Mohamed V, sa solidarité avec le journaliste Ali Lmrabet en grève de la faim à Genève, face au Palais des Nations, depuis le 24 juin.
Portant des pancartes et des photos du journaliste, l’activiste arrêté, Saïd El Ouali, a été embarqué à la préfecture de police de Tétouan où il a été interrogé.
Les fins limiers de la police tétouanaise, qui ont pourtant beaucoup de travail avec tous les trafiquants de drogue et les terroristes que produit la région, lui ont posé des questions sur son affiliation politique. Ils voulaient également savoir « quels types de relations » il entretenait avec le journaliste et« qui » (chkoune?) l’avait poussé à manifester dans la rue.
Peut-être Ali Lmrabet depuis Genève ?
L’activiste de l’AMDH a répondu qu’il ne connaissait pas personnellement Lmrabet et que personne ne l’avait poussé à exprimer son droit à se montrer solidaire du journaliste.
Il a également manifesté sa solidarité avec le journaliste Hamid Mahdaoui, le directeur du site Badil Info, condamné récemment par la justice à quatre mois de prison avec sursis pour un article sur la police.
Le jeune homme a été relâché dans la soirée.
Saïd El Ouali, à droite (Photo DR)
Saïd El Ouali, à droite (Photo DR)
Ali Lmrabet a entamé une grève de la faim après avoir tenté vainement pendant plus de deux mois de renouveler ses documents d’identité marocains à Tétouan où il réside officiellement.
Après lui avoir délivré un certificat de résidence, document essentiel pour renouveler ses papiers d’identité, le commissariat de police de son quartier l’a retiré en arguant des pressions venues de « haut ».
Le droit à une carte d’identité nationale et à un passeport, ainsi que celui de créer un journal, sont pourtant reconnus par la constitution octroyée de 2011.
Quant au droit de faire un sit-in (qui n’est pas une manifestation et ne nécessite aucune autorisation), bientôt on arrêtera même les mouches qui oseraient trop tournoyer autour du journaliste.

No hay comentarios:

Publicar un comentario